Promo !

Moulinex i-Companion : la version connectée du robot cuiseur multifonction

Le prix initial était : 900.00 €.Le prix actuel est : 455.00 €.

Catégories : ,

Description

Le Moulinex i-Companion est la version connectée en Bluetooth du robot culinaire Cuisine Companion. Lancé à 900 €, il reste financièrement plus accessible que la concurrence, comme son grand frère.

CARACTÉRISTIQUES

  • Contenance cuve principale2.5 L
  • Minuteur min/max5 / 2 h
  • Température min/max30 / 130 °
  • Montée en température (par paliers)5 °
  • Puissance moteur1550 W
  • Fonction balance intégréenon

On retrouve l’ergonomie générale du Cuisine Companion, sachant que Moulinex a allégé son panneau de commande de deux programmes. Car, rappelons-le, le fabricant français propose des programmes pour faciliter l’utilisation de son robot. Le i-Companion peut être utilisé classiquement à partir de son panneau de commande ou piloté depuis un smartphone. Reste à définir si le bénéfice et le confort apportés par la connectivité sont motivants pour payer 200 € de plus.

Commodité d’emploi

Les robots cuiseurs multifonctions sont des appareils assez imposants, et le i-Companion ne fait pas exception à la règle. Il arbore le même format et le même gabarit que son prédécesseur Cuisine Companion, à savoir qu’il est tout de même moins encombrant que le Magimix Cook Expert.

La contenance de sa cuve est familiale, presque identique à celle du Thermomix TM5, mais moins grande que celle du Magimix Cook Expert (3,6 l). Le bol du i-Companion offre une contenance utile de 2,5 l, suffisante dans la plupart des cas pour préparer des recettes pour 4 personnes ; pour une grande famille ou si des invités sont souvent présents, cela peut être un peu plus juste.

Le i-Companion hérite du même panneau de commande que le Companion, incliné et « tendu » face à l’utilisateur. C’est pratique et confortable, d’autant que les indications rétroéclairées de l’écran numérique sont très lisibles. Les gros chiffres sont blancs par défaut et virent au bleu lorsque le robot est connecté en Bluetooth. Moulinex a choisi de proposer à l’utilisateur des programmes pour faciliter l’utilisation de son robot (on trouve également des programmes sur un robot comme le Magimix Cook Expert, mais pas sur le Thermomix, par exemple). Cela facilite non seulement l’utilisation « guidée » avec l’application, mais aussi l’utilisation manuelle. L’utilisateur souhaitant par exemple réaliser une soupe n’a qu’à utiliser l’un des programmes dédiés.

Moulinex a simplifié son panneau de commande en supprimant deux programmes (dessert et sauce) ; on trouve donc 4 programmes : pâtisserie, soupes, mijoté et cuisson vapeur (au sein desquels, il y a également des sous-programmes, soit au total 10 programmes automatiques).
On peut s’étonner de la disparition de ces programmes, d’autant que certaines recettes proposées par l’application (celle-ci étant commune aux deux robots) demandent à l’utilisateur de les lancer. Prenons l’exemple de la sauce béchamel : en pilotant le robot à partir de l’application, le i-Companion gère en lançant automatiquement les paramètres en mode manuel. Mais l’utilisateur qui souhaite exploiter la recette de son application en réglant lui-même son robot se trouve bien dépourvu lorsqu’on lui demande de lancer le mode sauce. Ce point mérite d’être amélioré, d’autant que dans l’espace « guide », Moulinex précise « pour les repas pressés, vous pourrez utiliser votre robot en mode non connecté » ; dommage pour les recettes qui utilisent des modes absents du i-Companion. Car si Moulinex nous rétorque que le i-Companion est pensé pour être connecté le plus souvent possible afin qu’on lui délègue les réglages, l’onglet recette normal est le premier à apparaître sur l’application, quand il faut choisir d’entrer en mode guidé.

L’organisation du panneau de commande a également évolué : les réglages de base (vitesse de rotation des lames, température et durée) sont mis en avant en haut du panneau. Au passage, on note qu’il demeure recouvert d’un revêtement plastifié, le protégeant en cas de projection de liquides. La couleur blanche sied mieux à la lecture des programmes que le noir dont était pourvu le Cuisine Companion.

En matière d’accessoires, le i-Companion est suffisamment bien doté pour faire face au quotidien et en tous les cas préparer la plupart des recettes qui nécessitent une cuisson. Moulinex livre un couteau hachoir, un couteau/pétrin, un mélangeur, un batteur (les deux derniers sont en plastique très résistant, classique) et un panier vapeur.

En revanche, pour ceux qui n’ont justement pas envie de dégainer leur smartphone, on aurait bien aimé que Moulinex continue à fournir le livre de recettes en papier.

Une boîte pour ranger les couteaux est fournie est c’est vraiment très pratique.

À l’image de Vorwerk (Thermomix), Moulinex fait l’impasse sur la préparation des crudités, dommage. Toutefois, il est possible de s’équiper puisque Moulinex commercialise un découpe-légumes complet pourvu de trois disques — compatible avec le Companion et le i-Companion — au prix de 100 €. Pour information, on peut aussi enrichir le robot d’un grand panier vapeur pour réaliser des cuissons sur plusieurs étages (130 €) ; la possibilité de faire évoluer l’appareil, même si elle n’est pas anodine pour le porte-monnaie, est plutôt appréciable.

On ne trouve toujours pas le système de pesée, pourtant pratique, comme en proposent les Thermomix. Il faudra penser à se munir d’une balance séparée.

Concernant les caractéristiques techniques « pures », le i-Companion affiche les mêmes que son prédécesseur : des durées de cuisson qui peuvent s’étendre de 5 s à 2 h (ce qui est largement suffisant, même pour les plats mijotés) et des températures qui vont de 30°C à 130°C, par tranches de 5°C (comme le Thermomix TM5, un appareil plus haut de gamme), ce qui est précis.

Encore une remarque sur l’ergonomie : Moulinex reste fidèle à ses deux poignées sur les côtés de la cuve qui permettent de la sortir du socle et de la porter facilement. En revanche, dès qu’il s’agit de vider une préparation un peu collante et qu’il faut utiliser la spatule, on n’a d’autre solution que de caler la cuve sous son bras — gênant si elle est chaude.

Application et connectivité


Appairer le smartphone avec le robot ne présente aucun problème ; pour activer le Bluetooth sur le robot, il suffit de maintenir quelques secondes enfoncé le bouton de démarrage. Les deux se reconnaissent facilement et l’appairage est clairement signalé sur l’écran du i-Companion. Pour bénéficier de toutes les recettes, il est nécessaire de créer un compte (gratuitement), faute de quoi de nombreuses recettes sont « verrouillées ».

L’application est la même que celle que le groupe Seb a lancée pour prolonger l’expérience d’usage du Cuisine Companion non connecté.


Une icône indique que le robot est bien connecté.

Elle ressemble également beaucoup à l’application dédiée à la balance connectée Tefal Cooking Connect. Elle a donc les mêmes qualités et les mêmes défauts. Parmi ses atouts, on apprécie de voir clairement dès l’ouverture d’une recette le temps total de préparation (avec le détail, dont le temps de cuisson, le temps de repos, etc.). De même, en plus de la classique liste des ingrédients, on trouve une liste des accessoires utiles, ce qui est pratique.

On apprécie aussi la possibilité de réaliser des listes de courses automatiquement par recettes ou plus globales (pour un dîner précis, par exemple, avec possibilité de renommer chaque liste) ; cette option est très pratique. On en supprime ensuite très facilement des ingrédients dont on dispose déjà.

Contrairement à l’application de la balance Cooking Connect, les recettes ne sont toutefois pas classées par types (entrées, plats, desserts…) et c’est un peu dommage. On regrette aussi, contrairement à l’application du Cookeo Connect, qu’elle ne permette pas de trier les recettes en excluant certains aliments pour des raisons de goût ou d’intolérance alimentaire. Dommage, c’était pratique.

On regrette un peu aussi que l’intitulé de certaines recettes sur mobile n’apparaisse pas complètement. Dommage par exemple pour les brochettes de dinde marinées : si on n’entre pas dans la liste des ingrédients, impossible de savoir à quoi est aromatisée la marinade… Idem pour la brioche tressée accompagnée de son smoothie ; à quoi ?

Ce qu’apporte la connectivité

La connectivité évite d’avoir à saisir les réglages sur le robot. Lorsque l’on suit la recette pas-à-pas, les réglages de vitesse, température et temps (qu’on utilise des programmes ou des réglages manuels) sont transmis directement au robot. Il n’y a qu’à presser le bouton Start du robot ; c’est pratique à défaut d’être indispensable.

Toutefois, notons que les premières fois, si on pense que le robot réalise tout seul à partir de l’application, on peut avoir quelques surprises. En effet, les réglages sont automatiques, en revanche, il faut tout de même appuyer sur « Start » sur le corps du robot. Si l’on croit que tout est automatique et qu’on se contente de presser l’indication « étape suivante », on saute tout simplement une partie de la recette. Pas d’alerte sur le robot, si ce n’est l’indication « step 1 », « step 2 » sur l’écran, ni de fenêtre pop-up sur l’application. Il y a pourtant une communication bilatérale entre robot et application, puisque l’application prévient l’utilisateur lorsqu’une cuisson est terminée. Mais en cas d’oubli d’une étape, il n’y a pas d’alerte ; les informations transmises se limitent aux réglages et à la fin d’une cuisson. C’est un peu déroutant.

Outre ce point, la connectivité est plutôt agréable à utiliser et fait gagner un peu de temps, même si les réglages à partir du panneau de commande étaient déjà simples et rapides.

Entretien

En matière d’entretien, on retrouve à peu près les mêmes défauts et atouts que sur le Companion.

Aucun problème avec la cuve, qui se nettoie très facilement. Elle n’attache pas et on ôte les accessoires en les tirant simplement vers le haut. Quant au « pas de vis » qui les accueille, il peut être délogé aussi en tournant une pièce située sous le bloc moteur.

En revanche, les couteaux présentent toujours le même inconvénient que ceux du Companion : l’intérieur est creux et les aliments fins ou liquides ont tendance à se glisser dessous et à s’y incruster. Il n’est pas rare de devoir aller nettoyer en profondeur à l’aide d’un petit goupillon. Moulinex en fournit d’ailleurs un. Le séchage n’est pas plus évident.

Autre point qui mériterait une petite amélioration : le couvercle, composé de deux parties emboîtées entre lesquelles de la nourriture se glisse. Il faut l’ouvrir et il faut forcer un peu, sachant que l’opération est encore plus pénible si la surface est grasse, donc glissante. En revanche, le joint souple installé autour se retire assez bien.

Toutes les pièces (lames, cuve, couvercle) passent au lave-vaisselle.

Par rapport à certains robots concurrents du marché — on pense notamment au kCook avec son unique joint rigide qui se déloge et se remet en place avec une telle facilité — l’entretien reste le principal « point faible » du i-Companion, dans la mesure où quelques améliorations rendraient l’usage au quotidien plus confortable.

Bruit

Le bruit engendré par les lames dépend des ingrédients insérés dans la cuve : piler des glaçons ou transformer du sucre en sucre glace ne se fait forcément pas en silence. Mais l’appareil n’est pas bruyant outre mesure, d’autant que même lorsque ses lames sont poussées à pleine vitesse, il reste bien stable et ne bouge pas du plan de travail. Nous avons mesuré 72 dB au moment de hacher un oignon entier, ou encore pendant les phases les plus bruyantes (mixage en fin de préparation d’une soupe, par exemple). La cuisson est à peine audible.

L’application Companion

L’application nommée Companion est commune au robot connecté et au modèle non connecté. Il suffit à l’utilisateur de préciser le robot qu’il possède au moment du téléchargement ou par la suite dans « mon compte » puis « type de Companion ».
L’accès aux recettes se fait par défaut par ordre alphabétique, toutes les recettes étant mélangées. Elles peuvent ensuite être triées par « top des recettes », à savoir les mieux notées par les utilisateurs, les recettes classées en favoris et les plus récemment consultées. Seules les « basiques » sont séparées (il s’agit des pâtes de base et des sauces, comme les béchamel ou béarnaise).
Les recettes sont assez élaborées et alléchantes. On note cependant la présence de quelques recettes un peu « exotiques », surprenantes pour un utilisateur français, comme le waterzooï de poulet ou le berry eton mess (un dessert que nous ne connaissions pas).

POINTS FORTS

  • Panneau de commande ergonomique et très lisible.
  • Facilité générale d’utilisation.
  • Connexion facile et raccourcis proposés par l’application confortables à l’usage.
  • Contenance du bol.
  • Programmes automatiques qui facilitent l’usage en mode manuel.
  • Recettes jamais ratées si on suit l’application.

POINTS FAIBLES

  • Pas de découpe des crudités (mais disponible en option à 100 €).
  • L’application mériterait d’être mieux adaptée au i-Companion (sans les programmes sauce et dessert).
  • Entretien des couteaux et du couvercle.
  • Deux poignées pas pratiques pour vider une préparation qui colle.
  • Pas de balance intégrée.

CONCLUSION 4/5

Le i-Companion a hérité du Companion la plupart de ses atouts, mais aussi ses défauts, dont l’entretien un peu pénible. La principale évolution réside dans la connectivité (compatible iOS et Android), facile à mettre en œuvre et qui apporte du confort, limitant les manipulations pour les réglages. Nous avons plutôt apprécié de l’utiliser et elle ne nous a pas semble « gadget » comme sur la balance connectée Cooking Connect. Elle ne nous paraît cependant pas indispensable et le surcoût est un peu élevé pour le bénéfice apporté. Reste un appareil qui permet de préparer des recettes maison, quel que soit le niveau en cuisine de l’utilisateur et avec des résultats satisfaisants.

X
X